La traçabilité individuelle à l'instrument (T2I)
Une Révolution dans la Gestion des Dispositifs Médicaux Réutilisables (DMR)
La Traçabilité Individuelle à l’Instrument représente un tournant stratégique pour les établissements de santé. En permettant un suivi précis de chaque instrument chirurgical tout au long de son cycle de vie, elle garantit une sécurité accrue pour les patients, une optimisation des ressources et une conformité réglementaire renforcée. Réussir la mise en place de la T2I nécessite une méthodologie rigoureuse et des outils adaptés, mais elle n’est pas aussi compliquée que ce qu’une majorité pense.
Découvrez dans cette newsletter comment y parvenir efficacement grâce au langage commun InWay et à la plateforme ATLAS InWay.
1. Les enjeux pour un établissement de santé
La mise en œuvre de la T2I répond à plusieurs défis majeurs :
Sécurité des patients : En réduisant les risques d’utilisation d’instruments non conformes ou suspectés de risque infectieux.
Optimisation des coûts et des ressources : Une meilleure traçabilité réduit les pertes et améliore la gestion des stocks, limitant ainsi les dépenses inutiles.
Collaboration interservices : Les informations supplémentaires disponibles facilitent la communication entre les différents intervenants autour de la gestion des DMR
Conformité réglementaire : Avec des normes de plus en plus strictes pour le suivi des DMR, la T2I permet de répondre aux exigences légales
2. Maîtrise des Données : la clé du succès
Avant de démarrer, il est essentiel de disposer de données fiables et structurées. Voici pourquoi :
Inventaire initial
Il n’est pas si compliqué à réaliser.
Les compositions sont vues presque quotidiennement par les agents de recomposition et la traçabilité des plateaux permettra d’identifier vers quels compositions porter les efforts à court, moyen et plus long terme pour leur identification. Dans cet esprit, Atlas devient le gardien des données et à terme, détient le besoin exact des équipes chirurgicales dans sa base de données.
Langage générique, un pilier de l’harmonisation
Le langage générique, tel que celui développé par InWay avec Atlas, permet de regrouper toutes les informations essentielles sur un instrument sous une référence standardisée.
Pourquoi est-ce crucial ? Éviter les doublons ou les incohérences dans les bases de données. Faciliter la communication entre les différents acteurs. Simplifier les calculs de besoins en stock et les analyses statistiques.
3. Interfaces physiques: créer et enregistrer la donnée
Pour que chaque DMR soit identifié avec précision, il faut des interfaces adaptées :
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Étiquetage des instruments : Les codes-barres, QR codes ou puces RFID sont indispensables pour une identification rapide et fiable.
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Stations de lecture et d’enregistrement : Elles permettent de lier chaque instrument à son historique, sa composition ou son intervention.
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Rester générique : L’information enregistrée doit conserver une structure standardisée et « par lots » pour s’intégrer dans un système centralisé, assurant la compatibilité et la simplicité d’utilisation.
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Faciliter la transition : Au début de la mise en place, tous les instruments ne pourront être gravés. C’est une raison supplémentaire pour que le référencement générique simple reste la norme.
4. Codification : du générique à l'unique
La codification des instruments est essentielle pour garantir une traçabilité individuelle tout en restant compatible avec une gestion globale. Le processus peut être simplifié en utilisant une structure hiérarchique qui commence par un code générique, puis évolue vers un code unique à mesure que de nouveaux instruments sont intégrés au système.
ÉTAPE 1 / Création du code générique
Le code générique identifie le type d’instrument et constitue la base de toutes les données associées. Ce code est commun à tous les instruments de la même catégorie.
5. De la recomposition libre à exclusive : une transition non obligatoire mais possible !
Lors de l’introduction de la T2I, il est souvent nécessaire de commencer par une recomposition libre, pour plusieurs raisons :
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Hétérogénéité du parc : Les instruments plus anciens, souvent non codifiés, nécessitent une gestion flexible.
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Phase d’apprentissage : Les agents de stérilisation et de recomposition doivent s’habituer à manipuler les nouveaux outils et données.
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Maintien de la recomposition libre : Elle a l’avantage de faciliter le cheminement des dispositifs dans la structure, tout en traçant avec précision chaque DMR. Elle évite de nombreuses mises en attentes de composition par manque d’un dispositif précis, puisque qu elle accepte tout DMR identique.
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Progression possible vers l’exclusivité : Avec le temps, et à mesure que les instruments obsolètes sont remplacés par des dispositifs codifiés, le passage à une recomposition exclusive devient envisageable. Ce modèle garantit une homogénéité et une traçabilité encore plus poussées.
Conclusion :
Le langage commun d’Atlas transforme les défis de la T2I en opportunités. Grâce à sa structure générique, il permet :
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Une standardisation rapide des données.
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Une compatibilité entre les différents outils et services hospitaliers.
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Une gestion simplifiée des stocks et des compositions.
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Une transition fluide entre les méthodes de recomposition libre et exclusive.
En investissant dans une solution comme Atlas, vous offrez à votre établissement un outil moderne, efficace et évolutif pour relever les défis de la traçabilité des DMR et garantir une excellence opérationnelle durable.
Adoptez la T2I avec Atlas, et prenez une longueur d’avance !
Jean-Paul Averty
Président-Fondateur de InWay SAS